Femmes qui ont marqué l’histoire : leur courage, leur temps

Certaines femmes ont marqué l’Histoire par leur courage, leur génie ou leur engagement. De la France aux Pays-Bas, elles ont ouvert la voie à des générations entières. À travers leurs parcours, nous explorons une féminité forte, libre et inspirante – un écho que l’on retrouve dans les créations de Guillaume Alexandre, où chaque pièce rend hommage à celles qui osent affirmer leur voix, leur style, leur époque.

Femmes qui ont marqué l’histoire : en bref :

Quatre femmes françaises et néerlandaises qui ont marqué l’Histoire par leur force, leur audace et leur talent. Leurs parcours inspirent une mode engagée et élégante, à l’image de nos créations Guillaume Alexandre, pensées pour celles qui veulent porter plus qu’un vêtement : un message.

1 - Olympe de Gouges : la voix de l'égalité

Olympe de Gouges fut l’une des premières à revendiquer l’égalité entre les sexes. En 1791, elle rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, réponse directe à celle des hommes. Elle réclame l’accès à l’éducation, au divorce, et dénonce l’esclavage, s’attaquant frontalement à l’ordre établi. Dans une époque où la parole féminine dérange, elle refuse le silence et défend avec courage ses convictions jusqu’à sa condamnation à mort en 1793. Sa voix, longtemps étouffée, reste aujourd’hui un symbole de lucidité, d’audace et de combat. 

Olympe de Gouges porte une robe fleurie, upcyclée et made in France

Elle incarne une femme debout, libre, qui défie les règles pour faire avancer l’idée de justice. C’est cet esprit que reflète notre Robe Hannah : structurée, fluide, épousant le corps sans le contraindre. Elle incarne une élégance affirmée, inspirée d’une parole franche et d’une présence imposante. Une robe pour vous qui, comme Olympe, n’a pas peur de transformer les mots en actes.

2 - Marie Curie : l’éclat de la science

Marie Curie n’est pas seulement une icône de la science, elle est un symbole de persévérance, d’intelligence et de discrétion brillante. Née Maria Sklodowska à Varsovie, dans une Pologne alors occupée par la Russie, elle a très tôt compris les barrières qu’imposait son époque aux femmes, en particulier dans les domaines académiques. Elle dut quitter son pays pour étudier, car les femmes n’avaient pas accès aux universités. Arrivée à Paris, elle a poursuivi ses études à la Sorbonne dans des conditions de pauvreté extrême, vivant dans un petit appartement vétuste, se nourrissant de peu et consacrant tout son temps à l’apprentissage. Elle est la première femme à obtenir un prix Nobel – celui de physique en 1903, qu’elle partage avec son mari Pierre Curie et Henri Becquerel. Huit ans plus tard, elle obtient seule le prix Nobel de chimie pour ses travaux sur le polonium et le radium. Elle est ainsi la première personne – homme ou femme – à recevoir deux prix Nobel dans deux disciplines différentes. Son parcours est marqué par une lutte constante contre les préjugés sexistes de la communauté scientifique, qui remettait souvent en question ses compétences, malgré les preuves évidentes de son génie. Et pourtant, jamais elle ne s’est arrêtée. Son travail sur la radioactivité a non seulement révolutionné la physique en introduisant une nouvelle compréhension de la matière, mais il a aussi ouvert des perspectives médicales immenses, notamment pour le traitement des cancers. Sa détermination a pavé la voie à des générations entières de femmes scientifiques.

Elle n’était pas seulement brillante, elle était profondément humaine, consacrant ses découvertes à l’intérêt commun, notamment durant la guerre. Pendant la Première Guerre mondiale, au lieu de se replier dans les laboratoires parisiens, elle s’est engagée activement sur le front. Avec l’aide de sa fille Irène, elle a développé des unités mobiles de radiographie, appelées plus tard « petites Curies », qui ont permis de soigner et sauver des milliers de soldats blessés en localisant rapidement les balles et éclats d’obus. Elle a personnellement formé des infirmières et des techniciens à l’usage de ces machines, souvent au péril de sa propre santé. À travers ces actions, elle a démontré que la science pouvait être un acte de solidarité humaine, et pas seulement un exercice intellectuel. Malgré une reconnaissance internationale croissante, elle est restée humble, refusant par exemple de breveter ses découvertes, afin que l’usage médical de ses recherches soit accessible à tous. Sa vie personnelle fut aussi marquée par des épreuves douloureuses : la mort de son mari Pierre dans un accident de la route, les critiques médiatiques injustes lors de sa relation avec Paul Langevin, un autre physicien. Pourtant, rien n’a entamé sa rigueur, ni son engagement. La force de Marie Curie est une force silencieuse, lumineuse et stable – un exemple rare de courage calme et de foi inébranlable dans le progrès humain.

Marie Curie porte une robe ballons avec des broderies et manches tulipes

Une telle femme inspire la finesse et la puissance contenue – deux qualités que l’on retrouve dans notre Robe Emma. Élégante sans ostentation, elle évoque cette lumière douce et intérieure, celle d’une femme comme vous qui n’a rien à prouver, mais beaucoup à transmettre.

3 - Aletta Jacobs : la pionnière néerlandaise

Méconnue du grand public en France, Aletta Jacobs est pourtant une figure majeure aux Pays-Bas et une pionnière incontournable dans l’histoire des droits des femmes. Née en 1854 dans une famille juive progressiste, elle grandit dans un environnement intellectuel stimulant. Son père, médecin, fut sa première source d’inspiration, et dès son plus jeune âge, elle manifesta le désir d’étudier la médecine. À une époque où l’université était un bastion masculin, Aletta dut faire preuve d’un courage exceptionnel pour franchir les barrières institutionnelles et sociales. Grâce à une autorisation spéciale du ministre de l’Éducation, elle devint en 1871 la première femme néerlandaise à fréquenter une université, puis, en 1879, la première à obtenir un doctorat en médecine. Son parcours académique, jalonné d’obstacles et de critiques, fut le prélude à une carrière brillante, marquée par une volonté constante de mettre ses compétences au service des plus vulnérables. Très tôt, elle ouvrit une clinique gratuite pour femmes à Amsterdam, où elle proposait non seulement des soins médicaux mais aussi des conseils en contraception – une initiative audacieuse pour l’époque, à une époque où ces sujets étaient tabous. Aletta ne se contentait pas de pratiquer la médecine : elle militait déjà pour une réforme de la société.

Mais elle ne s’arrêta pas là. Elle devint une activiste acharnée pour les droits des femmes, en particulier le droit de vote, qu’elle contribua à obtenir aux Pays-Bas en 1919. Son combat n’était pas une simple revendication féministe, mais un engagement profond et méthodique, nourri d’observations concrètes sur les inégalités systémiques. Elle parcourut l’Europe et les États-Unis, participant à des congrès internationaux, écrivant des articles, dialoguant avec d’autres figures de l’émancipation comme Millicent Fawcett ou Carrie Chapman Catt. Elle comprenait que l’égalité ne pouvait exister sans une transformation simultanée de l’éducation, du droit et des mentalités. Elle défendait l’idée que les femmes devaient être actrices de leur propre destin, et que cette autonomie passait par l’accès à la connaissance et à la santé. Son féminisme, à la fois ferme et bienveillant, faisait d’elle une oratrice respectée, capable de convaincre sans heurter, de persuader sans imposer. Elle consacra sa vie entière à bâtir un monde plus équitable, où les droits fondamentaux seraient les mêmes pour toutes et tous. Aletta inspire une féminité intellectuelle, ferme et gracieuse, qui allie structure mentale et élégance personnelle.

Aletta Jacobs porte un bustier tulipe et un pantalon vert taille haute

Ce mélange de rigueur et d’émancipation se retrouve dans notre Corset Femke. Il façonne la silhouette sans l’emprisonner, comme Aletta façonnait les esprits sans jamais les contraindre. Une pièce forte, moderne, faite pour des femmes comme vous, libres de penser et de décider.

4 - Hannie Schaft : l’héroïne de la résistance

Hannie Schaft, surnommée “la fille aux cheveux roux”, est l’une des grandes figures de la résistance néerlandaise pendant la Seconde Guerre mondiale, bien que son nom soit encore trop peu connu en dehors des Pays-Bas. Née en 1920 à Haarlem, elle grandit dans une famille cultivée et profondément humaniste, marquée par les valeurs de justice et d’empathie. Très tôt, Hannie se passionne pour le droit, espérant changer le monde par le biais de la justice. Étudiante à l’université d’Amsterdam, elle se distingue par son intelligence et son intégrité. Mais lorsque les nazis envahissent les Pays-Bas et commencent à persécuter les Juifs, Hannie comprend que les principes ne suffisent plus : il faut agir. Elle refuse de signer le formulaire de loyauté exigé des étudiants, un acte de rébellion qui l’exclut de l’université. Peu après, elle rejoint activement la résistance. Son rôle va bien au-delà de la distribution de tracts : elle mène des opérations de sabotage, transporte des armes, collecte des renseignements, et participe même à des exécutions ciblées de collaborateurs nazis. Elle ne se cache pas derrière son genre ni sa jeunesse : au contraire, elle en fait une force, usant de son apparence pour déjouer la vigilance ennemie. La rareté de femmes dans des missions aussi dangereuses ajoute à la singularité de son parcours. Hannie ne cherchait pas la gloire, mais la justice – une justice immédiate, risquée, physique, menée au péril de sa propre vie.

Refusant de rester spectatrice de l’horreur, elle devint une cible directe de l’occupant nazi. Sa chevelure rousse la rendait reconnaissable, malgré ses efforts pour se dissimuler, notamment en la teignant en brun. Elle participa activement au sauvetage d’enfants juifs, les aidant à fuir les rafles, à se cacher, à survivre dans l’ombre. Chaque mission représentait un danger immense, et pourtant elle persista. Hannie fut finalement trahie, capturée en mars 1945, à seulement quelques semaines de la fin de la guerre. Les nazis, conscients de son importance symbolique, la torturèrent, espérant obtenir des informations qu’elle refusa de donner. Elle fut exécutée le 17 avril 1945 à l’âge de 24 ans. L’une des dernières paroles qu’on lui attribue est un simple : « Je tire mieux que toi », prononcé à son bourreau après qu’il l’eut manquée de sa première balle. Cette phrase, brutale et digne, résume à elle seule la force inébranlable de son engagement. Aujourd’hui, Hannie Schaft reste un emblème du courage radical, celui qui ne recule pas devant le sacrifice ultime. Elle nous rappelle que la résistance peut aussi être le fait de jeunes femmes lucides, prêtes à défendre la vie des autres, même au prix de la leur. Hannie incarne le courage à l’état brut, celui de risquer sa vie pour ses idéaux.

Hannie Schaft porte un manteau tulipe bleu marine upcyclé et made in France

Cette intensité inspire des vêtements sobres mais puissants, qui racontent sans mots. Notre Manteau Maggie s’inscrit dans cette ligne : structuré, protecteur, presque militaire dans sa prestance. Il donnera à votre silhouette une allure déterminée, comme si chaque pas devenait un acte de résistance. Une pièce pour les femmes qui avancent, coûte que coûte.

5 - Margaretha Haverman : l’artiste oubliée

Margaretha Haverman est l’une des rares femmes artistes à avoir laissé une trace dans le paysage artistique du XVIIIe siècle, une époque où les femmes étaient largement exclues des cercles officiels de l’art. Née aux Pays-Bas en 1693, elle se forme auprès du célèbre peintre Jan van Huysum, maître incontesté de la nature morte florale. Très vite, elle maîtrise l’art complexe de représenter les fleurs avec un sens du détail, une finesse et une vivacité qui rivalisent avec ceux de son mentor. Ses compositions florales ne sont pas seulement d’une virtuosité technique exceptionnelle ; elles dégagent aussi une poésie visuelle singulière. Son travail témoigne d’une main sûre, d’un regard formé à la précision scientifique, et d’un immense respect pour la beauté éphémère du vivant. Dans un monde où la reconnaissance féminine était rare, Haverman réussit un exploit : être admise à l’Académie royale de peinture et de sculpture à Paris en 1722.

Cet honneur exceptionnel pour une femme fut toutefois de courte durée. Un an seulement après son admission, elle est exclue de l’Académie sans explication officielle. On soupçonne que son ancien maître, jaloux de son ascension, ait discrédité son travail en prétendant qu’elle n’avait fait que copier ses œuvres. Comme tant d’autres femmes artistes de son époque, Margaretha Haverman a alors été effacée des récits officiels, son nom éclipsé, son talent attribué à d’autres. Il ne nous reste aujourd’hui qu’une œuvre authentifiée avec certitude : Une corbeille de fleurs avec une statuette, conservée au Metropolitan Museum of Art de New York. Pourtant, cette seule toile suffit à témoigner de sa virtuosité. À travers les efforts de réévaluation historique, son nom refait surface, et l’on rend enfin justice à cette artiste injustement oubliée. Haverman incarne aujourd’hui toutes ces femmes de talent qu’on a voulu faire taire, mais dont l’art finit toujours par parler pour elles.

À travers cette quête de beauté discrète et affirmée, Margaretha inspire des créations fines et détaillées, telles que notre Robe Rebecca. Délicate et structurée, elle évoquera chez vous une féminité douce mais tenace, une esthétique subtile qui capte la lumière sans jamais s’effacer.

6 - Simone Veil – Mémoire et modernité

Simone Veil est l’une des grandes figures morales et politiques du XXe siècle français. Déportée à Auschwitz à l’âge de 16 ans, elle revient marquée à jamais, mais transforme cette épreuve indicible en force d’engagement. Rescapée de la Shoah, elle choisit de consacrer sa vie à la justice, à l’égalité et à la mémoire. Magistrate rigoureuse, elle entre en politique dans les années 1970 et devient rapidement une voix incontournable. En 1975, alors ministre de la Santé, elle affronte une Assemblée nationale presque exclusivement masculine et profondément divisée. Portée par une détermination sans faille, elle fait voter la loi légalisant l’interruption volontaire de grossesse, ouvrant une ère nouvelle pour les droits des femmes. Ce combat, mené dans la douleur et la solitude, symbolise son courage et sa foi inébranlable dans le progrès humain.

Simone Veil n’a jamais recherché la lumière pour elle-même. Sa force n’était pas dans le discours spectaculaire, mais dans la clarté de sa pensée, la droiture de sa posture et la profondeur de ses convictions. Élue première présidente du Parlement européen en 1979, elle incarne une Europe fondée sur la paix, la solidarité et la mémoire collective. Sa dignité, son calme face à l’adversité et son refus de toute démagogie en ont fait un modèle rare de droiture. Elle portait ses combats avec une élégance austère, une sobriété puissante, dénuée d’artifice. C’est cette allure droite et sans compromis qui continue d’inspirer, bien au-delà du politique. Une femme imposant le respect sans jamais l’exiger. Une femme qui se tient debout, par choix, par devoir, et par amour de la liberté.

Simone Veil porte un pantalon taille haute rayé made in France

Elle inspire une silhouette droite, sobre et sans compromis. Notre Pantalon Emilie en est une parfaite traduction : taille haute, coupe nette, allure affirmée. Il n’habille pas une femme pour qu’on la regarde, mais pour qu’on l’écoute, pour qu’on vous écoute. Pensé pour accompagner les démarches assurées, les prises de parole essentielles, et les silences éloquents, il épouse la force intérieure sans jamais la travestir. Une pièce forte, faite pour celles qui avancent avec conscience et mémoire.

7 - Belle van Zuylen : l’intellectuelle affranchie

Belle van Zuylen, née en 1740 dans une famille noble néerlandaise, est une figure singulière du XVIIIe siècle. Élevée dans un environnement cultivé, elle développe très tôt une curiosité insatiable et une soif de liberté intellectuelle peu commune pour une femme de son rang. Refusant les mariages arrangés qui étouffaient les aspirations féminines, elle repousse plusieurs prétendants pour préserver son indépendance. Elle épouse finalement un homme qui respecte son esprit libre : Charles-Emmanuel de Charrière, un noble suisse, avec qui elle s’installe à Colombier, près de Neuchâtel. C’est là qu’elle écrit une grande partie de son œuvre. Polyglotte, musicienne accomplie, philosophe autodidacte, elle entretient une correspondance foisonnante avec les penseurs des Lumières comme Rousseau, Diderot ou Benjamin Constant, sans jamais se fondre dans leurs opinions. Elle ne se contente pas d’être une disciple ; elle oppose ses idées, les affine et affirme une voix profondément personnelle.

Féministe avant l’heure, elle critique ouvertement la condition des femmes, le manque d’accès à l’éducation et la soumission imposée par le mariage et les conventions sociales. Ses romans, souvent ironiques et subtils, dressent le portrait de femmes intelligentes, cultivées, parfois rebelles, toujours complexes. À travers ses lettres et ses essais, elle interroge la morale, la liberté, la raison, tout en exprimant une sensibilité vive et une conscience aiguë des limites imposées à son sexe. Elle n’a cessé de revendiquer le droit de penser librement, d’aimer sans contrainte, et de vivre selon ses principes, refusant le confort des rôles figés. Belle van Zuylen incarne une figure de femme éclairée, affranchie et audacieuse, dont la modernité continue de résonner aujourd’hui. Son héritage littéraire et intellectuel, longtemps méconnu, retrouve aujourd’hui la reconnaissance qu’il mérite. À travers elle, c’est une voix féminine forte des Lumières qui renaît, toujours aussi vibrante et inspirante.

Belle van zuylen porte un corset en rideaux upcyclés

Notre Corset Grace évoque cette intelligence élégante. Avec sa coupe structurée et sa matière raffinée, il affirme une silhouette qui pense autant qu’elle séduit. Une pièce pour vous qui, comme Belle, préfère le verbe à la soumission, la nuance à la posture, et la liberté à tout le reste.

8 - Fanny Blankers-Koen : La fusée néerlandaise

Fanny Blankers-Koen, surnommée « la femme volante », est une véritable légende du sport néerlandais, mais aussi une pionnière du sport féminin à l’échelle mondiale. Née en 1918 à Lage Vuursche, aux Pays-Bas, elle grandit dans une famille où l’on valorise le mouvement, l’autonomie, et la détermination. Très jeune, elle se découvre une passion pour l’athlétisme. D’abord spécialisée en saut en hauteur et en lancer du javelot, elle s’illustre progressivement dans les épreuves de vitesse. Dès les années 1930, elle commence à briller dans les compétitions nationales, mais sa carrière est interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Elle n’a que 22 ans lorsqu’elle participe aux Jeux olympiques de Berlin en 1936, où elle décroche une médaille de bronze en relais 4×100 mètres. C’est une première étape. Mais c’est en 1948, à Londres, dans un monde encore meurtri par le conflit, que Fanny entre véritablement dans l’histoire : à 30 ans, mariée et mère de deux enfants, elle remporte quatre médailles d’or (100 m, 200 m, 80 m haies et relais 4×100 m). Un exploit inédit pour une femme à l’époque, encore plus pour une mère. Les journalistes doutaient de sa place dans les stades, certains allant jusqu’à dire qu’elle ferait mieux de « rester chez elle ». Elle leur répond sur la piste, avec éclat et humilité. Son triomphe n’est pas seulement sportif, il est sociétal : elle bouleverse les idées reçues sur ce qu’une femme – et une mère – peut accomplir.

Plus qu’une athlète, elle devient un symbole d’émancipation féminine à travers le sport, à une époque où les modèles féminins étaient encore trop souvent réduits au silence ou cantonnés à la sphère domestique. Fanny n’a jamais cherché à se conformer aux attentes. Elle s’est entraînée dans des conditions modestes, tout en s’occupant de ses enfants, sans staff, sans privilèges, avec pour seule force motrice une volonté de fer. Elle a fait de son corps un outil de liberté, une affirmation tranquille de sa puissance et de sa légitimité. Son style de course alliait technique impeccable et élégance fluide, comme si chaque foulée était une déclaration : oui, les femmes peuvent être mères et championnes, tendres et redoutables, équilibrées et ambitieuses. Après sa carrière, elle s’engage dans l’encadrement sportif et devient une figure inspirante pour les jeunes générations, notamment aux Pays-Bas où elle est encore aujourd’hui vénérée comme une héroïne nationale. Elle reçoit de nombreuses distinctions, mais reste simple et discrète. À travers ses victoires, elle ouvre un espace, un champ des possibles, pour toutes celles qui viendront après elle. Fanny incarne une féminité en mouvement, rapide, puissante, mais toujours élégante. Elle court pour elle-même, pour les autres, pour ouvrir la voie.

Fanny Blankers porte un crop top noir

Ce mélange de force et d’assurance inspire notre Top Marie Perra : lignes dynamiques, matière souple mais affirmée, allure fluide. Une pièce pensée pour les femmes tel que vous, qui avancent à leur rythme, sans renoncer à leur style ni à leurs ambitions. Comme Fanny, elles ne se contentent pas de suivre la course : elles la mènent, à vous aussi de mener votre propre course.

Conclusion : Femmes qui ont marqué l'histoire

Ces femmes, qu’elles aient défendu l’égalité, percé dans la science, ou résisté à l’oppression, ont toutes en commun une force intérieure qui transcende les siècles. Leur courage, leur intelligence, et leur raffinement se traduisent dans les créations de Guillaume Alexandre, qui célèbre la femme sous toutes ses formes – intellectuelle, sensible, puissante, indépendante. La mode peut être un outil d’expression aussi fort qu’un manifeste. En portant des pièces comme notre Robe Hannah Gaufré, notre Corset Femke ou encore notre Manteau Maggie, on célèbre, à sa manière, celles qui ont pavé le chemin. Des vêtements porteurs d’histoire, pensés pour des femmes libres, d’hier à aujourd’hui.

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© 2025 – Guillaume Alexandre

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